Turbulent de caractère ou victime de son goût pour l’exploration, le chien n’est jamais à l’abri d’un accident. Une bonne assurance lui permet de bénéficier des soins adaptés, quand le besoin s’en présente, sans trop malmener les finances de son maître.
Pour l’amener consulter quand il en a besoin
De nombreux prestataires proposent des contrats d’assurance permettant à votre chien d’accéder aux soins de base. Selon le niveau de protection que vous aurez choisi et le prix que vous êtes prêt à y mettre, ces soins peuvent être de plus en plus pointus. En sélectionnant une police d’assurance animalière, pensez en tout cas à passer par les comparateurs en ligne. Cela vous permet de confronter différentes polices, d’en peser les avantages et les failles et de souscrire pour celle qui vous convient le plus, en rapport qualité/prix. Dans la pratique, le mieux est de choisir une assurance sans délai de carence. De cette manière, votre compagnon accède immédiatement aux avantages du contrat, quand il en a besoin. Même s’il se blesse au lendemain de la signature du contrat, vous pouvez l’amener consulter et vous serez remboursé.
Une protection contre des frais de santé de plus en plus coûteux
Les blessures et autres petits bobos du quotidien de votre chien peuvent ne pas vous coûter trop cher, pris séparément. Mais en se rajoutant d’un mois à l’autre, vous vous rendrez compte que les passages à la case vétérinaire constituent quand même un poste de dépense conséquent. D’autant plus si votre compagnon souffre de certaines pathologies à répétition ou nécessitant des diagnostics ou des méthodes thérapeutiques pointus. À titre d’exemple, la stérilisation vous fera débourser de 100 à 150 euros. L’ablation d’une tumeur vous sera facturée à hauteur de 500 euros. Les accidents impliquant les ligaments croisés, un classique chez les chiens, reviennent aussi cher que 1 500 euros. Ce prix ne couvre que l’intervention chirurgicale, en sachant que de longues séances de rééducation viendront gonfler cette facture.
Catégories obligent
La règle de base est qu’il n’existe aucune obligation pour le maître de souscrire une assurance pour son chien. Il faut toutefois souligner que cette flexibilité est dépassée dès lors que votre chien appartient à l’une des catégories dites « très dangereuses » ou « dangereuses ». Elles incluent, sans que ce soit exhaustif, tout ce qui est chiens de garde ou de défense, type rottweiler ou Staffordshire terrier. S’y ajoutent les chiens d’attaque de types Mastiff, Tosa ou Pitbull. Cette assurance n’est pas proprement animalière, puisque c’est le maître qu’elle protège en cas de responsabilité civile imputable à son chien. L’on peut souscrire ce genre de police comme une rallonge du contrat d’assurance chien. Sinon, le prestataire d’assurance habitation peut constituer une autre alternative. Il faut souligner, cependant, que celui-ci ne pourra prendre en charge un chien de catégorie.
En tout état de cause, pensez à vérifier divers points clés avant de signer un contrat d’assurance chien. Tenez-vous au courant des maladies et/ou frais non pris en charge. Discutez avec votre assureur de l’évolution de vos mensualités avec l’âge de votre animal. Et surtout, faites correctement le calcul pour connaître d’avance les parts restant à votre charge et demandez des informations précises sur les plafonds de remboursement appliqués par votre assureur.
