Les interventions sur les enrobés routiers, notamment les opérations de carottage pour le repérage de l’amiante et des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), nécessitent des compétences et des autorisations précises.
Ces missions comportent des risques sanitaires et techniques importants. Pour garantir la sécurité des opérateurs et la conformité réglementaire, il est indispensable que les intervenants soient formés à la sous-section 4 (SS4) du code du travail et détenteurs d’une AIPR (Autorisation d’Intervention à Proximité des Réseaux).
Pourquoi un carottage dans les enrobés nécessite des habilitations spécifiques
Avant tout chantier de voirie ou d’entretien de chaussée, un diagnostic amiante et HAP doit être réalisé pour déterminer si les couches d’enrobé contiennent des substances dangereuses.
Le carottage est la méthode la plus couramment utilisée pour prélever un échantillon représentatif, ensuite analysé en laboratoire.
Mais ce geste technique n’est pas anodin : il expose potentiellement les opérateurs à des fibres d’amiante ou à des composés cancérogènes comme les HAP.
De plus, le percement d’un enrobé peut se faire à proximité immédiate de réseaux enterrés (gaz, électricité, télécommunication, eau potable…).
C’est pourquoi la réglementation exige que les intervenants disposent d’une double qualification : la formation amiante SS4 et l’AIPR. Sur le site https://apteimmo-carottage.fr/, vous pouvez contacter des experts pour réaliser des carottages conformes aux normes en toute sécurité et avec toutes les certifications requises.

La formation amiante – sous-section 4 (SS4)
La sous-section 4 (SS4) encadre les interventions susceptibles de libérer des fibres d’amiante sans retrait massif du matériau.
Les travaux de carottage, sondage, découpe ou forage dans les enrobés sont donc directement concernés.
L’entreprise doit être capable de démontrer que son personnel :
- a suivi une formation SS4 amiante
- connaît les techniques de travail limitant l’émission de poussières (travail à l’eau, aspiration à la source, EPI adaptés, confinement partiel)
- sait évaluer le risque d’exposition et appliquer un mode opératoire validé.
Cela garantit que le carottage est réalisé en toute sécurité, avec un protocole adapté pour éviter la contamination de l’environnement et la mise en danger des travailleurs.
L’AIPR : Autorisation d’Intervention à Proximité des Réseaux
L’autre exigence réglementaire est la possession d’une AIPR, instaurée par la réforme anti-endommagement des réseaux
Lorsqu’un opérateur réalise un carottage en voirie, il peut intervenir à proximité immédiate de canalisations ou de câbles.
L’AIPR certifie que l’intervenant :
- connaît la réglementation liée aux réseaux souterrains ;
- sait lire et interpréter les plans fournis par le guichet unique ;
- applique les consignes de sécurité pour éviter tout endommagement.
Il existe trois niveaux d’AIPR (opérateur, encadrant, concepteur), et au minimum le carotteur doit disposer d’une AIPR opérateur valide (renouvelable tous les 5 ans).
La combinaison SS4 + AIPR : gage de sécurité et de conformité
Un opérateur habilité SS4 et titulaire de l’AIPR est apte à réaliser des carotages amiante et HAP dans les enrobés routiers en toute sécurité.
Ainsi, ces qualifications ne sont pas de simples formalités administratives, mais des garanties de compétence, de traçabilité et de sécurité pour toutes les opérations de repérage amiante et HAP avant travaux sur les enrobés routiers.